lundi 28 juillet 2008

Ma rédaction pour la réunion de 2 août: Le regard, ou pourquoi quelques relations échouent

Le regard, ou pourquoi quelques relations échouent

En L’être et le néant, Jean-Paul Sartre introduit le concept de "le regard". "Le regard" se produit quand quelqu'un reconnaît la façade sociale d’un autre personne et cette reconnaissance devient apparente pour la personne faisant l'objet perçu. Sartre donne l’exemple d’un homme qui, en regardant un autre homme par un trou de serrure, se rend compte qu’un autre homme le regarde (le premier homme). Le premier homme est embarrassé, parce que tout le monde–jusqu’à ce point–pensait qu’il était un bon homme, honorable, au-dessus de la mesquinerie. Maintenant son image public a changé: maintenant on le s’apcerçoit comme voyeur, comme hypocrite. Il entre un état de déséquilibre et d’impuissance psychologique.

Comment cette parable s’applique aux relations, en particulier celui de mariage? Je crois quand deux gens commencent à se sortir, ils se projettent des images idéalistes (bien sûr, cette observation n’est pas originale à moi). Dans les yeux de l’Autre, on est sympathique, facile à vivre, intelligent, compatissant, etc. Mais aprés quelques temps, on doit se détendre et, à ce moment-là, on est vulnérable à dévoiler son vrai moi, c’est à dire, un homme qui–de temps en temps–ment, désire, s’enivre, avare, rote, et est jaloux et rustre.

Le défi d’une relation est de réconcilier ces deux parties de l’Autre. Je crois que le divorce résulte souvent quand on réalise qu’il est impossible de restaurer l’image idéaliste dans l’esprit de son époux/partenaire. On ne peut pas se débrouiller comment d'autres vous voient. Pour certains, ceci est émancipateur; pour d’autres, ceci est ruineux. La personne qui exige que d’autres le voient toujours sans imperfections se condamne aux relations sérieles. Choses curieuses, j’aurais parier que la plus agée on devient, le plus réticent on est à terminer ses relations. Il y a des facteurs économiques et peut-être familiales qui affectent ces décisions, mais je crois aussi que les peurs de la solitude et de l’infirmité (ne pas avoir quelqu’un qui peut vous soigner) peuvent être d’une importance capitale.

Pour un traitement littéraire de "le regard," voir Huis Clos par Sartre.

Scott

The gaze, or why some relationships fail

In Being and Nothingness, Jean-Paul Sartre introduces the concept of "the gaze". The gaze occurs when someone recognizes the social facade of another person and this recognition becomes apparent to the person being perceived. Sartre gives the example of a man who, while watching another man through a key hole, realizes that another man is looking at him (the first man). The first man is embarrassed, because everyone–up to this point–thought that he was a good, honorable man, above pettiness. Now his public image has changed: now he is perceived as a voyeur, a hypocrite. He enters a state of disequilibrium and psychological powerlessness.

How does this parable apply to relationships, especially that of marriage? I believe that when two people start to date, they project to each other idealistic images (of course, this observation is not original with me). In the eyes of The Other, you are nice, easy to get along with, intelligent, compassionate, etc. But after a while, you have to relax and, at that moment, you are vulnerable to reveal your true self, that is, a man who–from time to time–lies, covets, gets drunk, is miserly, belches, and is jealous and boorish.

The challenge of a relationship is to reconcile these two parts of The Other. I believe that divorce results when one realizes that it is impossible to restore the idealistic image in the mind of your spouse/partner. One can’t control how others see you. For some, this is liberating; for others, this is ruinous. The person who requires that others always him without imperfections is condemned to serial relationships. Curiously enough, I would bet that the older one becomes, the more reluctant one becomes to end his relationships. There are economic and sometimes familial factors that affect these decisions, but I also believe that the fears of solitude and infirmity (not having someone who can take care of you) can also be of major importance.

For a literary treatment of "the gaze," see Sartre’s No Exit.

Scott

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