vendredi 26 mars 2010

Entre la paresse et l'effort

Aujourd'hui, les fortes houles de la paresse qui arrivent de temps en temps du centre de mon âme m'ont balancé toute ma attention aujourd'hui. J'étais horrible. Je suis arrivé au bureau à 11 heures. J'ai passé les premières deux heures de la journée en surfant la Toile. Je voulais installer quelques applications sur mon ordinateur, parce que mon système de courriel personnel ne marchait plus. Il fallait que je pusse écrire mes courriels au travail. A la fin de mes recherches, j'y ai renoncé. J'ai même remis au lendemain les projets qui ne sont que des tentatives de remettre mon travail au lendemain.

A 1 heure, je me suis rendu compte que nous étions vendredi. Les bagels auraient été dans la cuisine. Mon estomac voulait manger, et il fallait l'obéir. Au lieu des bagels, il y avait des patisseries. J'en ai pris deux.

Installé à nouveau au bureau, bouche pleine de patisserie, une pensée vague me traverse l'esprit. Si tu manges toutes les deux patisseries, tu finiras par sentir mal. « Impossible, » a dit mon ventre, mais cinq minutes après la dernière bouchée avalée, je me suis senti un peu mal à l'aise.

Comment est-ce que je peux travailler maintenant ? Mais qu'est-ce que je vais faire ?

Je me suis mis à écrire un courriel. Je me suis avachi le plus possible dans ma chaise, les pieds appuyés sur le dossier du bureau, et juste au position où on l'aurait pensé que je n'aurais pu ressembler davantage à un paresseux invertébré, tout d'un coup mes pieds ont perdu leur appui et ils sont tombés sur l'interrupteur marche-arrêt de la boîte de protection contre les surtensions et houp ! plus de courant éléctrique.

J'ai dit « Merde » et puis je suis sorti pour dire à tout le monde ce qui m'est arrivé. Personne ne s'y intéressait. Je suis allé au bureau de ma voisine à côté du mien. Elle est toujours devant son ordinateur, droite comme une pôle, le regard fixe à son écran. J'ai dû l'interrompre. « J'ai coupé le courrant de mon ordinateur ! ». Sa réplique sans me regarder, « Dommage, est-ce que tu as perdu ton travail ? » Quand on travaille comme moi, il existe parfois des occasions où je suis obligé de mentir. « Non, pas beaucoup. » était ma réponse, mais en rentrant dans le bureau, je me suis pensé qu'il serait un miracle si pouvait perdre du travail aujourd'hui.

Environs trois heures, l'un de mes chefs m'a demandé de refaire un tas d'analyses, donc il a fallu me remettre au travail. Absolument distrait, j'ai commencé à travailler. Et dire que je pensais quitter le bureau dans deux heures. Je n'ai pu faire l'imbécile toute la journée. En effet, j'ai dû travailler jusqu'à 7 heures et le quart.

Même pendant mes journées complètement dévouées à la perte du temps, je suis à côté de la plaque. Au moins j'arrive à un drôle d'équilibre entre la paresse et l'effort.

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